Accompagnateurs : Mathieu (le chapeau), Nicolas (le barbu)
Participants : 26
Guest star : la pluie
Photos : Sylvie Petiot, Daniel Verseux, Bernard Claire, Thierry Sarazin, Christian Pinsard.
Commentaires : Thierry Sarazin.

Mardi 14 juin : Bostan et Golèse

Après la traditionnelle présentation de ce que nous aurions pu voir si la météo avait été tout autre, les deux groupes s'élancent à l'assaut des chalets et du refuge de Bostan sous une pluie "fine... mais constante".

Tandis que certains optent pour la "voie rapide", d'autres préfèrent prendre des chemins de traverses, qui d'après ce qui se dit n'ont pas été de tout repos...

Le résultat est le même. La pause s'effectue aux Chalets de Bostan, près de la fontaine (1813 ou 1873, la gravure prêtant à confusion) pour les premiers, et sous l'abri pour les seconds.

Si, si, c'est bien le refuge qui se dévoile dans les nuages.

Refuge chaleureux qui accueille les randonneurs humides autour d'un poêle qui n'a jamais eu autant de succès (de même que la tarte aux myrtilles, mais c'est une autre histoire...)

Toute chose ayant une fin, même les meilleures, le retour doit être envisagé dans des conditions toujours aussi humides. Alors qu'un groupe emmené par Mathieu redescend par la "voie rapide", le groupe de Nicolas entreprend la traversée vers le refuge et le Col de Golèse. Ceci permet d'admirer les lapias toujours présents ainsi qu'un gouffre. La région possède par ailleurs le Gouffre Mirolda, l'un des plus profonds au monde avec 1733 mètres de profondeur.

Une fois de plus, c'est au travers du brouillard que nous découvrons le refuge (fermé) de Golèse qui marque le retour à "la civilisation". La descente se poursuit sur un chemin d'exploitation qui nous ramener au parking des Allamands au travers de hêtraies qui ne sont pas sans nous rappeler celles de Bourgogne.

Accompagnateurs : Mathieu (le chapeau), Nicolas (le barbu)
Participants : 26
Guest star : la pluie
Photos : Sylvie Petiot, Daniel Verseux, Bernard Claire, Thierry Sarazin, Christian Pinsard.
Commentaires : Thierry Sarazin.

Lundi 13 juin après-midi : Les Chalets de la Célière par la Cascade du Rouget ... ou inversement.

Pour cette randonnée, les deux groupes effectuent le même circuit chacun dans un sens, avec une rencontre...au sommet naturellement. Pour Nicolas, c'est par la cascade du Rouget que le départ s'effectue.

Après une pause "florale" à la Fontaine des Fardelay, hameau où bergers et vachers passaient quelques semaines avant de monter aux estives, les choses sérieuses reprennent.

La rencontre des deux groupes s'effectue aux environs du Chalet des Célières.

Alors que le groupe de Mathieu découvre la passerelle sur les Gorges des Tines des Fonds, tout aussi impressionnantes que celles, en aval, de Sixt ...

Le groupe "Nicolas" parvient aux Chalets des Célières d'où l'on peut apercevoir la(les) Cascade(s) d'Anterne de 900 mètres de dénivelée. Le retour au Salvagny s'effectue ensuite, sans encombre, par un chemin d'exploitation fortement marqué par le débardage.

Accompagnateurs : Mathieu (le chapeau), Nicolas (le barbu)
Participants : 26
Guest star : la pluie
Photos : Sylvie Petiot, Daniel Verseux, Bernard Claire, Thierry Sarazin, Christian Pinsard.
Commentaires : Thierry Sarazin.

Lundi 13 juin matin : les anciennes Gorges des Tines

La météo s'annonçant délicate, nos accompagnateurs ont organisés deux randonnées à la demi-journée pour ce 13 juin. Celle du matin, nous verra arpenter les anciennes Gorges des Tines. Nous commençons par longer le Giffre pour arriver à Notre-Dame des Grâces (XVII°), l'une des très nombreuses chapelles de la région, et sa source miraculeuse, malheureusement tarie.

La sortie des gorges actuelles est proche du chaos qui marque l'entrée des anciennes Tines.

Au premier belvédère, la vue porte jusqu'à Sixt-Fer-à-Cheval. Mais il semblerait que nous ne soyons pas seuls. "Qu'as-tu vu, Marie-Lou ?" Oups, effectivement, le coin est très fréquenté...

Puis de chaos en chaos, et d'échelles en échelles, nous parvenons à l'embouchure des gorges où se jette le Giffre, avant de rentrer au chalet reprendre des forces pour l'après midi.

Accompagnateurs : Mathieu (le chapeau), Nicolas (le barbu)
Participants : 26
Guest star : la pluie
Photos : Sylvie Petiot, Daniel Verseux, Bernard Claire, Thierry Sarazin, Christian Pinsard.
Commentaires : Thierry Sarazin.

Dimanche 12 juin : Vallon de Sales

Comme annoncé, il est temps de susciter des vocations (à priori féminines) en faisant connaissance avec nos deux accompagnateurs, Mathieu et Nicolas. En ce 12 juin, ils ont décidés en raison de la météo clémente annoncée, de nous emmener dans le vallon de Sales.

Ce vallon abrite plusieurs belles cascades, comme ici la Pleureuse (à droite, résurgence) et la Sauffraz. Le seul souci, c'est qu'elles se méritent, et ça monte,...ça monte...

Après une partie plus plate, la cascade de Sales se dévoile à son tour, mais il nous faut la contourner par un passage avec vue…plongeante !

A la sortie, une femelle chamois (cornes légèrement écartées) nous observe à bonne distance.

Puis la progression se poursuit au travers de plusieurs névés bien bousculés par la fonte des neiges. Au détour d'un chemin, la dernière grande cascade du jour, dite du Trainant apparait.

En débouchant sur le plateau et à proximité d'une petite chapelle, une croix inspire Nicole. Mais qu'a-t-elle donc vu ? « Andrée, ta marmotte !!! ». Elles seront plusieurs à jouer à cache-cache avec les paparazzis tout au long de la journée.

Décidément ils sont partout...même à 1800 mètres.

Après un déjeuner bien arrosé (par la pluie, qu'alliez vous penser !) les deux groupes poursuivent en direction du Dérochoir, dernière barrière (2300 m) avant la vallée de Passy. Notez la photo de groupeS, puisque celui de Nicolas se distingue à la pointe de la baleine droite du parapluie de Mathieu (vous suivez ?). Ils sont partis à 1900 m pour une partie de luge endiablée (n'est-ce pas Gigi ?)

Mais il faut rentrer, et sur le retour nous apercevons les chalets de Sales, anciens village d'estive, sur fond de lapia, ces plaques de roches calcaires érodées par l'eau sous toutes ses formes.

Un bouquetin (que l'on distingue de sa femelle l'étagne grâce aux anneaux de parure visibles sur les cornes) nous salue une dernière fois avant que nous nous enfoncions dans la bruine et la pluie, mais la tête pleine d'images d'animaux, de fleurs et de cascades.

Accompagnateurs : Mathieu (le chapeau), Nicolas (le barbu)
Participants : 26
Guest star : la pluie
Photos : Sylvie Petiot, Daniel Verseux, Bernard Claire, Thierry Sarazin, Christian Pinsard.
Commentaires : Thierry Sarazin.

Belle réussite pour ce 11^ème séjour organisé par Jean Pierre dans le Haut-Giffre, et plus précisément au Salvagny, petit hameau situé à quelques pas de Sixt-Fer-à-Cheval. Après les quelques "flashes infos" transmis au plus près de l'action, il est temps maintenant d'effectuer un tour d'horizon plus complet, et pourquoi pas de susciter de nouvelles vocations pour les années futures ...

Après un voyage sans encombre (mais pas sans averse), l'arrivée au Salvagny est fêtée dignement. En fait, cette entrée en matière est offerte par Denise et Jean-Pierre à l’occasion de leurs 50 ans de mariage.

La Cascade du Rouget est le but de la randonnée de l'après-midi. En raison de conditions climatiques quelque peu humides, deux groupes se forment, l'un à pieds découvre un cadre bucolique et verdoyant ...

... l'autre, en mini bus, est rapidement pris dans les bouchons des départs en transhumance ...

ce qui n'empêchera pas les premiers d'admirer...le troupeau de TRES près.

Tout ça en final, pour être tout autant trempés. Il faut dire que le souffle de la cascade et les embruns sont impressionnants.

Et après une bonne douche (une  vraie celle là), le soleil réapparaît au dessus du restaurant, terminant la première journée.