Animateurs : Daniel Verseux avec Jocelyne Mairet.

Participants : 50.

Parcours faciles prévus : 1 km à Chaumont / 4 km à Langres.

Lieu de départ : Longvic (Esplanade Roger Couderc).

Après l’escapade inoubliable en Pays de Langres il y a 15 ans, l’occasion était donnée d’en revivre l’épopée en s’évadant vers la Haute-Marne par ce sombre samedi de décembre. Et ça tombait plutôt bien tant la météo annoncée désastreuse nous replaçait dans le contexte de 2008.

Le matin : Auberive.

L'après-midi : Chaumont et Langres.

Photos : Claude Daugabel et Daniel Verseux.

Commentaires : Daniel Verseux.

A Chaumont, depuis notre planque vers un Centre aéré, le cap sera mis vers une voie ferroviaire donnant accès à la capitale.

Il pleut gentiment. Pour éviter de se faire repérer, nous empruntons sur 1 km un sentier perdu pour tenter ensuite de prendre le train ...

…et c’est l’énorme surprise ! Nous sommes au pied d’un viaduc où le rail se situe 50 m plus haut. Adieu notre fuite vers Paris !

Le Viaduc de Chaumont a été construit  en 1 an à partir de novembre 1855 par l’ingénieur Decomble.
Son volume atteint 60 000 m³, 2500 ouvriers en moyenne y travaillèrent jour et nuit. Long de 600 m
et perché à 50 m sur 50 arches, cet ouvrage en pierre est le plus remarquable de la seconde moitié
du XIX^e  siècle en Europe, voire dans le monde.

Il pleut plus fort. A défaut de rail, c’est donc un soulagement de retrouver notre convoyeur attitré au pied du viaduc. Nous mettons le cap sur Langres.

Dans cette cité perchée à 458 m, il est prévu d’y faire 4 km environ sur et entre ses remparts, puis de se fondre dans la foule de son marché de Noël.

Il pleut, il vente, c’est la cata ! Combien sont-ils à se rallier à mon panache jaune ? Une partie du groupe jusqu’alors solidaire, se dirige vers le centre «animé !», l’autre me suit sur les remparts. Combien ? Difficile de le distinguer parmi ces ombres agitées de bourrasques de vent.

Et de Langres, photos impossibles, c’est le trou noir. Quelques veinards s’abriteront à la cathédrale
St-Mammès avant sa fermeture, très tôt comme d’autres monuments (Maison des Lumières ou Musée d’Art et d’histoires). Même le 1^er marché de Noël a été annulé. Comment expliquer alors la concentration de quelques égarés bien connus dans un café de la rue Diderot ? Sous une pluie battante, ce décor lumineux marquera la fin d’une mémorable journée de galère. Enfin, par autoroute et sous des trombes d’eau, nous regagnerons nos cellules (familiales) que l’on aurait peut-être jamais dû quitter.

Durant le transfert vers Langres Joss, une meneuse de la bande, nous a cependant présenté un bel exposé. A lire et à apprécier… de préférence sous le soleil.

Sous la pluie, fil rouge du jour, le groupe pose naturellement … sous les parapluies.

Langres 2008 était déjà un marqueur dans l’histoire du club, nul doute que cette sortie rocambolesque s’y ajoutera. A ce récit positif, j’ajouterai que ma seule «déception» va aux absents qui ne pourront dire, comme les 50 évadés 2023 :  MOI J’Y ETAIS ! 

Merci à tous les participants pour leur courage et leur bonne humeur malgré les éléments contraires. La Haute-Marne mérite amplement votre visite et je vous encourage vivement à y venir ou y revenir…mais sans décider votre date trop longtemps à l’avance, comme l’ALC Longvic Rando.

Le ton est donné, il faut y aller. Après dix mois à fignoler cette évasion groupée, plus question de reculer. Il pleuvine.

Sortant d’un enfermement, il flotte comme un air de liberté … pour un temps bien au chaud et au sec.

N’ayant subi aucun barrage routier, si ce n’est au péage (déserté), décision est prise de prendre un peu … l’eau à Auberive.

Nous longeons la rive (sans doute bucolique) de l’Aube dont la source est toute proche, puis les ruelles de ce village bien tranquille.

Et, plutôt que s’enfuir … en bus et au sec, pourquoi ne pas se cultiver un peu ? Par chance, la seule personne rencontrée est guide dans cette abbaye cistercienne fondée en 1135 par St-Bernard.

Le chœur cistercien avec son chevet à fond plat est l’unique vestige de l’Eglise abbatiale consacrée en 1157. Au centre trône le Christ de l’Abbaye (œuvre de Marc Petit 2003).

L’Abbaye d’Auberive a été modifiée maintes fois au cours des siècles. Elle a notamment été filature de coton après la révolution, lieu de villégiature, prison pour femmes de 1858 à 1894 puis pour enfants jusqu’en 1924. S’y succèdent des communautés de moines jusqu’en 1960. Ensuite Solvay, acquisiteur, en fait une colonie de vacances et l’Abbaye, classé monument historique en 2004 devient un centre culturel d’art contemporain.

Cette Chapelle néo-gothique pouvait accueillir 600 prisonnières. Le lieu leur servait aussi de réfectoire et de salle de classe. C’est glacial.

La prison où, entre autres, l’institutrice écrivaine et militante anarchiste Louise MICHEL a été incarcérée en 1871 pour 20 mois, avant sa déportation. Brrr ! comme ce mitard refroidit plus encore nos 36 évadées du jour…Vite on se tire !

Il pleut toujours. Même en cavale il faut bien se sustenter et, sans réfléchir, nous avisons cette auberge où la cheminée cuit un porcelet à la broche … et surtout nous réchauffe.

Cà change de l’ordinaire : un apéro nous est offert dans une belle salle moyenâgeuse / le porcelet y sera découpé pour nous être servi et resservi pour les plus gourmands.

Voir la suite : Chaumont et Langres.

Animateur : Thierry Sarazin.

Participants : 22.

Distance: 16.35 km.

Dénivelée : 552 D+ 606 D-

Durée : 9h20.

En fait de “coin repas” c'est plutôt un “perchoir repas” que nous dénichons. Et après avoir fait des réserves, nous repartons pour la dernière ligne (pas droite du tout) qui doit nous amener à Morgat.

Le temps change de minutes en minutes mais nous n'aurons aucune pluie l'après-midi, et c'est une chance énorme en raison du terrain et des paysages quasi méditerranéens que nous admirerons.

Il n'y a pas que la météo qui est variée : dévers, côtes en tous genres, plats bienvenus s'enchaînent, alors qu'...

... au loin l'Ile Vierge, véritable emblème de la presqu'île, est encore loin.

Nous poursuivons donc, croisant parfois de bien étranges rochers.

A nouveau des montées et des descentes. Mais c'est sur le plat qu'une cascadeuse s'est essayée (avec un certain succès il faut l'avouer) à la chute avant.

Porzh Leon et ses eaux cristallines ne feront pas oublier les escaliers qui permettent de le contourner.

Mais au sommet, cette fois ça y est, on peut souffler, la fin est proche.

Le phare de la Pointe de Morgat est atteint sans encombre.

C'est sans compter sur les facéties de l'animenteur qui a gardé pour la fin un petit passage ou "soupleté“ et ”agilesse" sont de rigueur.

Le port de plaisance de Morgat est en vue et bientôt c'est le retour à la “civilisation”, ce qui marque malheureusement la fin de cette belle semaine.

Et nos deux convalescentes pendant ce temps-là ? Profitant de la météo ensoleillée de l'après-midi, elles iront voir ce qu'elles n'ont pas pu voir la veille, en parcourant le plateau de la pointe de Pen Hir.

Ainsi s'achève le compte-rendu du séjour sur la Presqu'île de Crozon. Mais tout n'est pas dit et bientôt sur vos écrans : “Crozon 2023" ou ”Des Bourguignons chez les Bretons".
Merci à tous pour votre bonne humeur qui a grandement contribué à faire de ce séjour une réussite.

Photos : Marie-Laure Bet, Elisabeth De Jésus, Dominique Rigé, Dany Lescoualch,
               Dominique Mercey et Thierry Sarazin.

Commentaires : Thierry Sarazin.

Animateur : Thierry Sarazin.

Participants : 22.

Distance: 16.35 km.

Dénivelée : 552 D+ 606 D-

Durée : 9h20.

L'itinéraire du jour.

Après la traditionnelle mise en place des véhicules sur les différents parkings, c'est parti pour la (déjà) dernière randonnée du séjour. Mais tout le monde est prévenu, c'est certainement l'une des plus belles, mais pas la plus reposante.

Notre druidesse officie devant son dolmen lilliputien.

Le terrain parfois “humide” ne favorise pas toujours la contemplation du paysage. Ce qui occasionne un certain étalement du groupe.

Mais de nombreux arrêts permettent de ne pas rater les superbes vues de la côte balayée par les vents de mer. Les Tas de Pois toujours à l'horizon.

Le sentier s'élève pour quitter les plages sablonneuses et aborder le Cap de la Chèvre, nettement plus rocheux.

Le soleil se montrant généreux on "débâche" dans un cadre superbe. Puis nous repartons en profitant de cette météo clémente.

Toutefois quelques “indices” nous disent que cela risque de ne pas durer. Le jeu consiste, une bonne partie de la matinée, à savoir quelle averse venant de la mer est pour nous.

Dans la dernière montée avant le sémaphore du Cap de la Chèvre, nous pensons avoir une bonne longueur d'avance sur la suivante qui se profile à l'horizon.

Perdu ! Bizarrement personne ne s'attarde au Cap de la Chèvre. C'est donc sous la seconde vraie rabasse du séjour que nous poursuivons en direction de Morgat, les rares “abris” ne changeant rien à la situation.

Mais déjà l'averse poursuit sa route dans la Baie de Douarnenez et c'est en parcourant une lande rase que nous commençons à chercher un coin pique-nique.

Quelques centaines de mètres plus loin, le soleil nous fait un clin d'œil et nous avons la chance de trouver notre “coin repas”.

Photos : Jocelyne Mairet, Dominique Rigé, Benoît Thirion et Thierry Sarazin.

Commentaires : Thierry Sarazin.

Animateur : Thierry Sarazin.

Participants : 24, puis 11 pour le final.

Distance : 17.5 km.

Dénivelée : 251 D+ 258 D-

Durée : 7h15.

En guise de digestif, petite grimpette jusqu'au fortin (ou batterie) du Petit Gouin ...

... qui servit de colonie de vacances (si, si...) jusqu'en 1970... comme disait Pierre Perret "Ah, les jolies colonies, etc..."

Nous retrouvons un autre style d'architecture face au Goulet de Brest, de ,la plus insignifiante à la plus imposante.

La Pointe du Toulinguet et son sémaphore se distinguent à quelques encablures.

Mais cela se mérite.

Petit à petit, en parcourant des champs de grès, nous finissons par arriver aux portes du sémaphore.

Puis nous redescendons vers la plage de Pen-Hat interdite à la baignade en raison des baïnes.

A votre avis quel est le nom de ce récif ? *

La plage traversée, nous remontons sur la pointe finale sur laquelle se situent ...

... un musée du Mur de l'Atlantique et le Mémorial aux Bretons de la France libre. C'est d'ailleurs au niveau de ce premier que les blessées et leurs accompagnants ont rejoint directement le centre, visible à quelques centaines de mètres.

Quant aux valeureux finishers ils bravèrent les éléments pour atteindre la Pointe de Pen-Hir et ses célèbres “Tas de Pois” ... **

... avant d'immortaliser (en toute humilité cela va sans dire), leur exploit devant la borne témoin.

Alors qu'à moins d'un kilomètre se dessine les contours du centre, havre de paix après cette belle journée de randonnée.

* Si vous n'avez pas trouvé, consultez un ophtalmologue rapidement. Un lion, bien sûr !

** Dixit Bernard l'animateur du centre, ce serait une mauvaise traduction du breton “tas de foin”.

 Photos : Dominique Rigé, Benoît Thirion, Thierry Sarazin, Dominique Mercey, Pascale Simon et
               Elisabeth De Jésus.

Commentaires : Thierry Sarazin.

Animateur : Thierry Sarazin.

Participants : 24.

Distance : 17.5 km.

Dénivelée : 251 D+ 258 D-

Durée : 7h15.

L'itinéraire dans le sens antihoraire.

A peine hors des clôtures du centre, nous admirons un levé de soleil quelque peu menaçant.

Vient ensuite la petite difficulté du jour ...

... qui se poursuit par un parcours dans les landes bretonnes, où "l'humidité ambiante" créé de bien beaux arcs en ciel, avant que nous replongions dans de petits chemins creux.

Nous passons devant l'oratoire Saint-Julien fermé, puis traversons des hameaux de maisons rénovées.

Mais, lors de la descente vers la baie de Camaret, un cri retentit : chute à l'arrière du peloton. Heureusement notre Sylvie nationale parviendra à terminer la randonnée.

Arrêt pour la traditionnelle photo “japo-niaise” avant d'attaquer les faubourgs de Camaret-sur-Mer avant que ne se dévoile son port et ses fameuses tours Vauban et Notre-Dame de Rocamadour.

Port que nous ne tardons pas à parcourir jusqu'à l'ex-chantier naval sous un ciel bien plus clément que la veille.

Quant à Notre-Dame de Rocamadour elle est visitée, ce qui ne peut être fait avec la tour Vauban fermée.

Savoir s'adapter tel est le mantra de l'animenteur. Et vu la météo autant profiter d'une aire de pique-nique ensoleillée plutôt que d'un fortin frais et humide envisagé initialement.

Photos : Dominique Rigé, Benoît Thirion, Thierry Sarazin, Geneviève Baudin et Elisabeth De Jésus.

Commentaires : Thierry Sarazin.

Organisation : Jean-Pierre Biguet.
                         Commission Séjours et Voyages ALC Longvic Rando

Hébergement : Village Club *** Les Balcons d'Annecy  74320 Sevrier.

Accompagnateurs : Christian et Mikael (dit Mika).

Participants : 24.

Du mercredi 11 au jeudi 12 octobre 2023

Du vendredi 13 au dimanche 15 octobre 2023

Commentaires : Jean-Pierre Biguet.

Réalisation film : Bernard Claire.

Contributeurs photos et vidéos : Denise et Jean-Pierre Biguet, Didier Boiteux et Bernard Claire.

Visionnez le film (9 minutes).

Vendredi 13 octobre 2023.

Départ 8h30 du Village Vacances pour une randonnée en boucle sur le Plateau de Beauregard.

Départ du parking du Col de la Croix Fry.

Dénivelée : 550 m.

Temps de marche : 5h00.

Samedi 14 octobre 2023 - Matin.

Les gorges du Chéran et son pont suspendu et visite de la Basilique de la Visitation à Annecy où nous stationnerons les minibus l'après-midi pour le défilé.

Samedi 14 octobre 2023 - Après-midi.

Temps libre pour profiter de la Descente des Alpages dans les rues du vieil Annecy.

Dimanche 15 octobre 2023.

Retour sur Longvic avec un arrêt à Duingt pour un pique-nique au bord du lac et prise des deux dernières photos de groupe devant le château de Duingt et la grotte du belvédère.

Mercredi 11 octobre 2023.

Départ du parking Jean Bouhey à 9h00.
Après une petite pause technique sur l'Aire de Repos de Bourg Tessonge, arrivée à Annecy à 12h30 pour le déjeuner.
Puis, visite libre de la vieille ville d'Annecy.

Vers 17h00, arrivée au Village Club ''Les Balcons d'Annecy'' et découverte du Lac depuis les chambres.

Jeudi 12 octobre 2023.

Départ 8h30 des Balcons d'Annecy pour une randonnée aller/retour à la Montagne du Charbon.

Départ du parking du Reposoir.

Dénivelée : 650 m.

Temps de marche : 6h00.