Animateurs : Daniel Verseux avec Jocelyne Mairet et René Carré.

Participants : 54.

Parcours urbains cumulés : au maximum 10 km avec dénivelé de 215 m.

Lieu de départ : Besançon (Gare de Besançon Viotte).

Pour compléter cette série «Détentes» sur Rail, sur l’Eau, en Sol mineur, la section Rando de l’ALC devait s’envoyer en l’Air. Sans doute trop ambitieux, ce projet tombé à l’Eau a été sauvé par le bateau. Ainsi, nos randonneurs, certes plus nombreux et sereins qu’en ballon, ont découvert par différents moyens de transport ou la marche cette belle ville de Besançon. Toutes les conditions étaient donc réunies pour la réussite de ce voyage avec le respect scrupuleux d’un programme très dense et une météo inespérée.
Mais, pour gripper ce bon déroulement, il fallait bien le petit grain de sable…à suivre !

Moyen économique et écologique, le train a été apprécié dans la convivialité d’un fourgon totalement dédié. Pas une personne ne manquait en gare, quelle discipline ! …mais inutile de pousser !

Après 55 mn de voyage (et de papotage), le groupe détendu commence par descendre …çà ne sera pas toujours le cas.

Besançon, 1^ère Ville verte de France avec ses 119 000 habitants, est établie dans un méandre du Doubs dès l’époque gallo-romaine. Sa géographie et son histoire spécifique ont fait d’elle tour à tour une place forte militaire, une cité de garnison, un centre politique et une capitale religieuse. Outre son activité industrielle pointue, la Cité bisontine possède le label Ville d'Art et d’Histoire depuis 1986 et ses fortifications dues à Vauban figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2008.

En longeant le Doubs, la synagogue (1869) plus rarement dénommée temple israélite
et l’Eglise Ste-Madeleine de style classique du 18^e siècle.

L’ALC déambulant dans la Grande Rue / L’Eglise St-Pierre classée Monument Historique en 1942.

Classé au patrimoine et en souvenir de l’industrie horlogère, le Palais Granvelle abrite depuis 2002 le Musée du temps.

Une vue sur l’Eglise St-Maurice (début 18^e) / Allez ! ALC…Jocelyne sécurise le long défilé longvicien.

Suivez le guide, l’embarcadère est là …

… et notre bateau nous attend pour un «Déjeuner croisière Lumière» de 2h sur la boucle du Doubs, une navigation au paysage changeant et avec le passage en tunnel.

Pour le clou de ce périple franc-comtois, tout allait encore bien à table…jusqu’au plat régional par excellence (Comté et Morbier) prévu au menu…mais oublié. Le branlebas téléphonique s’est avéré inutile pour rattraper au fil de l’eau ce regrettable loupé. Le pauvre capitaine était désolé…et nous donc ?

Le fromage encore en travers de la gorge (!), ce héron nous console sur ce tranquille cheminement vers la station du petit train routier.

Au complet, nous gravirons sans fatigue 100 m de dénivelé …

… pour la visite de la Citadelle ou y crapahuter sur ses remparts.
Devinez qui se cache dans l’échauguette ?

Chef d'œuvre de Vauban, construite entre 1668 et 1711, la Citadelle de Besançon s'étend sur 11 hectares et abrite notamment le musée comtois, celui de la Résistance et de la Déportation, le muséum et ses espaces animaliers ou diverses expositions / Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, dit Vauban (1633/1707) est né à Saint-Léger-de-Foucheret (Yonne). Ingénieur, architecte militaire, urbaniste, hydraulicien et essayiste français, Il a été nommé maréchal de France par Louis XIV. Son clone du jour a la prestance mais pas le même parcours.

Des vues impressionnantes sur la ville ou ses alentours …

… ou parmi les curiosités, ce puits muni d’une roue dans laquelle prenait place un homme pour remonter l’eau de 130 m.

Comme toutes bonnes choses ont une fin, il faut rentrer … après un court passage à la Cité des Arts … et sous une petite averse stimulante pour remonter (fatigués!) à la gare SNCF.

Dans cette ville au riche patrimoine, ces randonneurs auront passé une journée culturelle et physique inoubliable.

Merci à Jocelyne et René pour leur aide à l’encadrement, à ma complice Ghislaine pour «l’opération Comté» au retour. Remerciements à vous tous pour votre nombreuse et agréable participation, votre discipline et votre compréhension pour l’oubli du fleuron franc-Comtois sur le bateau. Sa dégustation surprise en fut d’autant plus appréciée … mais dans le train. Marquant à n’en pas douter cette «Détente Bisontine 2024», ce couac culinaire valait bien d’en faire tout un fromage.

Photos : Claude Daugabel et Daniel Verseux.

Commentaires : Daniel Verseux.