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"Séjour à Madère" - Lundi 28 mai 2018
Organisateur : Jean-Pierre Biguet.
Participants : 35.
Levada du Sud - 10.2 km - 27+/18-
Fini le repos, aujourd'hui Maciel reprend les rênes : "Allons mes enfants, j'espère que vous êtes en forme..." Et nous voilà parti le long d'une levada récente sur le thème : l'agriculture à Madère.
L'itinéraire d'Est en Ouest.
Comme précédemment la dénivelée est faible le long d'une levada. Toutefois nous mesurons chaque jour l'énormité des travaux qu'il a fallu réaliser pour arriver à ce résultat. Ici, la levada passe sous un torrent, sachant qu'à Madère les torrents sont régulièrement dévastateurs.
L'agriculture est variée : figues de barbarie sauvages au milieu d'un buisson de capucines, patates douces, vignes, pommes de terres*, oranges, avocats, etc...occupent la moindre parcelle disponible.
Ce fauteuil sculpté dans le buisson agrémente un étroit passage emprunté par la levada entre deux maisons.
Quant aux fleurs, là encore nous ne pouvons pas toutes les citer. Arums, pâquerettes aux tons pastel et hortensias poussent à l'état sauvage, formant de véritables buissons que nous traversons.
Une autre particularité de l'île est la présence d'aires de pique-nique aménagées au bord des routes ou en forêt.
Mais bientôt la levada rejoint la route marquant la fin de notre périple du jour. Nous découvrons alors que Sergio a adopté un concept de parking pour bus particulier : le virage en épingle au bord du ravin**.
C'est un peu plus loin à l'ouest que nous déjeunons dans ce restaurant où nous dégustons une spécialité madérienne : le sabre noir à la banane.
Puis par des routes toujours très aériennes, nous nous rendons à Cabo Girao.
Le site est bien aménagé et permet grâce au plancher en verre de voir la mer au pied de la falaise. Mer qui se trouve 580 m plus bas. Si vous regardez bien vous reconnaitrez les champs aperçus en bateau hier.
Plus à l'Est la banlieue moderne de Funchal*** apparaît sur la pointe. Mais regardez bien de plus près. Vous ne voyez rien ?
Si jardiner est un loisir, à Madère cela relève du sport à sensation. Entre la pelleteuse, les deux bassins d'irrigation et les cultures à flanc de falaises il y a de quoi se faire peur.
Pour ce qui est du sport, comme chaque soir nous effectuons l'épreuve reine du séjour : la remontée de pente hôtelière bordée de bananiers.
* quatre à cinq récoltes par an grâce au climat et à la fertilité du sol.
** vous noterez en montant à gauche à partir du bus : le début des travaux pour construire un viaduc (tâche brunes) et le tunnel déjà construit attendant le viaduc pour être opérationnel. Ce matin-là nous avons vu trois chantiers identiques.
*** Zone des hôtels qui se distingue nettement du Funchal historique.Photos : Annick Fraison, Denise Biguet, Ghislaine Berger, Maria Courtejaire, Marie-Anne Jeoffroy, Bernard Mathieu, Daniel Verseux, Georges Quintin et Thierry Sarazin.
Commentaires : Thierry Sarazin.
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